🤠 Pépite #49 : Deux méthodes pour trouver une idée de side business

🛎️
Je publie une nouvelle idée de Side Business toutes les deux semaines. Abonne-toi à la formule PREMIUM pour recevoir l'intégralité des idées. Et n'hésite pas à rejoindre la chaîne Youtube pour encore plus de contenu gratuit et d'histoires inspirantes.

👩‍🏫 Ce que vous allez apprendre

  • Deux mĂ©thodes pour trouver une idĂ©e de side business.
  • Des exemples très concrets de mise en pratique avec des projets lancĂ©s.
  • Trois livres sur le side business Ă  mettre dans votre valise

🔮 Préambule

Les vacances sont toujours un moment propice pour prendre un peu de recul, pour lire et laisser notre esprit s’évader.

Dans cette newsletter, je vous dévoile toutes les deux semaines de nouvelles idées de side business à lancer. Mais le plus important finalement, c’est que vous puissiez parvenir à vous créer vos propres opportunités, à déceler des choses qui VOUS correspondent, plutôt que de reprendre les idées des autres.

C’est pourquoi dans cette édition, nous allons décortiquer les deux approches principales que j’utilise pour trouver des idées de side business.

On va parler de méthodologies et d’approches pour que vous puissiez, vous aussi, avoir des tonnes d’idées de Side Business.

Les approches seront illustrées à l’aide d’exemples et surtout d’exercices très concrets pour que vous puissiez faire le lien entre la méthode et ce qui peut en ressortir.

Et pour terminer, je vous partagerai quelques lectures “side business” à mettre dans votre valise si vous n'êtes pas encore partis.

Let’s go !

đź’­ Contexte

Lorsqu’on décide de créer un side business, le premier réflexe est en général de se dire que l’on doit trouver une idée à lancer. Une idée originale, un concept, une nouveauté… bref, quelque chose que personne n’a encore lancé sur le marché. C’est même ce que l’on a tendance à nommer une “bonne” idée.

Normal : c’est ce qu’on nous apprend à l’école… et c’est une croyance bien ancrée dans l’inconscient collectif.

Je vois les choses différemment et je suis convaincu que ce n’est pas l’idée qui importe le plus ! Et qu’il faut changer d’approche.

Finalement, ce que l’on cherche lorsqu’on se lance dans l’entrepreneuriat, et plus particulièrement avec le side business, c’est essentiellement un projet :

  • Sur lequel on a envie de travailler : Ă  quoi bon avoir des idĂ©es, si finalement elles ne nous “excitent” pas plus que cela. Il faut que le projet nous donne envie de nous lever plus tĂ´t le matin ou d’y travailler le soir, après les heures de boulot, le week-end… quelque chose qui nous motive et qui nous donne de l’énergie !
  • Qui gĂ©nère du revenu : c’est en gĂ©nĂ©ral la finalitĂ© de la crĂ©ation d’un side business. Sinon on parlerait plus de side project que de side business. Sans revenu, on aura tendance Ă  nous essouffler et Ă  perdre l’intĂ©rĂŞt ou l’envie de se dĂ©passer et d’y consacrer notre temps et notre Ă©nergie.
  • Qui a de bonnes chances d’aboutir : il faut y croire au plus profond de nous. Pour cela, il faut se poser les bonnes questions dès le dĂ©part, disposer des compĂ©tences clĂ©s nĂ©cessaires ou les acquĂ©rir pour dĂ©marrer du bon pied. Nous devons mettre toutes les chances de notre cĂ´tĂ©.

Ce que je vous propose de découvrir ici, ce sont deux approches que j’utilise pour trouver des idées de side business.

Pour chacune des approches, je vous proposerai quelques exercices pour celles et ceux qui voudraient se prendre au jeu et aller plus loin.  Et aussi pourquoi pas, ressortir avec leurs premières idées de side business.

🧠 Concepts clés

Avant de découvrir les deux méthodes, il me paraît important de rappeler un grand principe de base à l’étape où nous sommes : la recherche d’une idée de side business.

J’ai demandé à ChatGPT de me donner sa définition d’une “idée” dans le contexte de création d’un side business.

La voici :

Comme vous pouvez le lire, ce que nous cherchons à faire, ce n’est pas de trouver “une bonne idée”, mais plutôt un “bon problème” à résoudre.

La différence est vraiment fondamentale et importante à comprendre.

Comme je vous le mentionnais plus haut, on a tendance, en cherchant une “bonne idée”, à vouloir innover, trouver quelque chose qui n’existe pas encore sur le marché.

Tandis que ce que nous cherchons avec un “bon problème”, c’est tout simplement une frustration qu’éprouve une personne dans un contexte particulier, dans son quotidien ou parcours, en tant qu’acheteur ou consommateur. À la différence d’une idée créative, un “bon problème” peut tout à fait être un problème qui est déjà connu ou reconnu ! Mais pour lequel les solutions ne sont peut-être pas encore les meilleures ou sont tout à fait perfectibles.

Ce qui est très intéressant avec cette approche, c’est que pour un problème donné, les solutions à apporter peuvent être très nombreuses et prendre des formes différentes. Laissant la place à la créativité et à la création de différents side business !!

Pour vous illustrer cela et bien comprendre la nuance, voici quelques exemples très concrets.

Voici trois potentielles “bonnes idées” :

  • Une marketplace de mise en relation entre des professionnels de la construction et des particuliers pour recevoir des devis sur leurs travaux ;
  • Une plateforme d’avis sur les formations en ligne ;
  • Des templates de voyage en itinĂ©rance.

Toutes ces idées peuvent être intéressantes… et ont du potentiel. Mais ce qui compte avant tout, c’est le problème que l’on veut résoudre ! Car pour un problème donné, il peut y avoir des dizaines de solutions totalement différentes. Et je vais même aller plus loin : pour les idées citées plus haut, il peut y avoir plusieurs problèmes sous-jacents que l’on souhaite résoudre ! Selon l’angle que l’on prendra, les solutions s’adresseront à des cibles potentiellement différentes !

Reprenons la première idée, celle d’une marketplace sous ce nouvel angle du “problème à résoudre”.

Dans notre marketplace (une place de marché est un site internet qui fait se rencontrer une offre et une demande), nous retrouvons deux cibles. D’une part des particuliers qui doivent faire des travaux, et d’autre part, des professionnels de la construction qui cherchent des clients qualifiés.

Pour chacune des cibles, nous avons plusieurs problèmes à résoudre !

Pour les particuliers : ils ont du mal à trouver un artisan de confiance dans leur région, ils veulent recevoir des devis compréhensibles et surtout pouvoir les comparer, avoir une garantie sur le sérieux des artisans, etc.

Pour les professionnels : ils veulent recevoir plus de demandes qualifiées (pas des “touristes”, mais bien des potentiels clients), utiliser davantage le digital dans tous les aspects de leur métier (centraliser les demandes dans un mini CRM, pouvoir relancer les clients, faire des devis en ligne…).

Comme vous pouvez le voir, on part d’une idée de marketplace, mais nous avons plusieurs problèmes sous-jacents à résoudre. Ce qui pourra considérablement influencer les solutions proposées !

Le message que je veux vous faire passer ici, c’est qu’en partant des “douleurs” (pain) de notre cible et en creusant, nous pourrons avoir des dizaines d’idées de side business, tant les manières de résoudre ces problèmes peuvent être différentes.

🤕 Première méthode : à la recherche de la douleur

Nous avons pu comprendre la base : nous ne cherchons plus une idée, mais des problèmes (“douleurs”) à résoudre.

La première méthode que je vous propose, plutôt que d’essayer de trouver une idée, c’est tout simplement de partir à la recherche de cette “douleur”.

Pour ce faire, je vous invite à adopter une “écoute active”.

Il s’agit de développer des compétences de communication afin de comprendre profondément les besoins, les désirs et les problèmes de vos clients potentiels.

Ensuite, sur base de vos observations, d’utiliser les informations obtenues pour repérer les lacunes du marché, les points de douleurs non adressés par les solutions actuelles.

Cette approche demande un engagement de votre part (de la proactivité) en interagissant avec le marché et les clients potentiels, en posant des questions ouvertes et approfondies, en analysant les réponses pour détecter des tendances, des motifs ou une certaine récurrence et des besoins non adressés.

Il y a un livre que je vous recommande très chaudement sur le sujet : The Mom Test de Rob Fitzpatrick.

L’idée va consister à entrer en contact avec votre cible afin de comprendre et d’identifier les problèmes à résoudre.

Pour ce faire, je vous propose un exercice très concret.

âś… Exercice

Vous êtes dans une industrie en particulier ? Vous êtes passionné par un domaine ou un sujet précis ? Vous avez envie de trouver une idée de side business pour aider un métier ou un type de profession ?

L’exercice que je vous propose, c’est tout simplement de passer à l’action et d’aller à la rencontre de ce marché ! Essayez de comprendre quelles sont les petites frustrations du quotidien et quels sont tous les “petits problèmes” que ce public rencontre dans son travail ou dans le domaine en question.

Voici une liste de questions clés à poser à votre cible

(tirée et inspirée du livre The Mom Test).

  1. Contexte et situation actuelle
    • Pouvez-vous me parler de votre journĂ©e type ?
    • Comment gĂ©rez-vous actuellement cette tâche/ce problème spĂ©cifique ?
    • Quelles solutions utilisez-vous en ce moment pour ce problème ?
  2. Frustrations et douleurs
    • Quels sont les aspects les plus frustrants de cette tâche/ce problème pour vous ?
    • Pouvez-vous me donner un exemple rĂ©cent oĂą vous avez Ă©tĂ© particulièrement frustrĂ© par ce problème ?
    • Quelles sont les principales difficultĂ©s que vous rencontrez avec la solution utilisĂ©e actuellement ?
  3. Conséquences et impacts
    • Comment ces frustrations affectent-elles votre vie quotidienne/travail ?
    • Quels sont les impacts nĂ©gatifs de ce problème sur vos activitĂ©s (financier, temps, stress, dĂ©lais…) ?
    • Pouvez-vous chiffrer l’impact ? Si oui, pouvez-vous dĂ©velopper votre raisonnement ?
    • Avez-vous dĂ©jĂ  dĂ» abandonner une tâche Ă  cause de ces problèmes ?Pourquoi ?
    • Avez-vous dĂ©jĂ  ratĂ© un projet ou perdu un client Ă  cause de ce problème ?
  4. Tentatives de solution
    • Avez-vous essayĂ© de rĂ©soudre ce problème ? Si oui, comment ?
    • Quelles solutions avez-vous essayĂ©es et pourquoi n’ont-elles pas fonctionnĂ© ?
    • Qu’est-ce qui vous empĂŞche de rĂ©soudre ce problème efficacement ?
  5. Besoins et attentes
    • Si vous pouviez changer une chose Ă  propos de ce problème, qu’est-ce que ce serait ?
    • Quelles fonctionnalitĂ©s ou quels services supplĂ©mentaires vous aideraient Ă  mieux gĂ©rer ce problème ?
    • Qu’attendez-vous d’une solution idĂ©ale pour votre problème ?
  6. Priorités et valeur
    • Ă€ quel point est-ce important pour vous de rĂ©soudre ce problème ?
    • Si une solution efficace existait, seriez-vous prĂŞt Ă  investir du temps/de l’argent pour l’adopter ?
    • Quelle valeur ajouterait une solution efficace Ă  votre vie ou Ă  votre travail ?
    • Quel serait l’impact d’une telle solution (financier, temps, plaisir, stress, dĂ©veloppement de l’activité…) ?

Grâce à cet exercice, vous devriez pouvoir identifier des problèmes à résoudre… et par la même occasion avoir vos premières idées de solutions !

J’ai personnellement utilisé cette approche pour lancer plusieurs de mes premiers side business ! Un projet dans le domaine de la fiscalité des droits d’auteur (Fiscalpeak) et un autre dans le domaine du refinancement de crédits hypothécaires.

Avec cette approche, j’ai pu comprendre les frustrations de chacune des parties et identifier des opportunités qui m’ont permis de créer une offre qui répondait aux attentes et aux besoins des deux parties.

đź’ˇ
Tu as envie de te lancer ?
➡️ Mon livre "la formule magique pour lancer TON Side Business" peut taider à trouver ton idée de side business.

➡️ Découvre également "Side Business Facile", ma communauté pour te former, te coacher et t'aider à enfin lancer ton side business 🚀

➡️ La chaîne Youtube pour plus d'interviews et de contenu gratuit.

🔍 Deuxième méthode : la recherche de mots clés (SEO)

Le premier réflexe que nous avons lorsque nous cherchons une solution à un problème, c’est d’aller demander l’avis à notre “ami” Google.

Avec cette deuxième méthode, l’idée consiste à partir des requêtes (mots clés tapés sur le moteur de recherches) avec lesquelles les utilisateurs expriment leur problème de manière très concrète.

Cette approche va nous aider à faire plusieurs choses très intéressantes d’un point de vue side business.

Elle va nous permettre par exemple d’identifier :

  • Des opportunitĂ©s SEO : à savoir des mots clĂ©s qui ont beaucoup de volume de recherches, mais potentiellement pas ou peu de concurrents bien positionnĂ©s. Ou tout du moins des requĂŞtes pour lesquelles il y a encore de la place pour venir grappiller du trafic (des visiteurs). La porte ouverte pour crĂ©er un side business en monĂ©tisant ce trafic via de l’affiliation, un e-shop, la vente de produits numĂ©riques, la revente de liens, de la publicitĂ©, etc.
  • Des problèmes pour lesquels il n’y a pas encore de “solution” adaptĂ©e. On n’y pense pas forcĂ©ment, mais il y a en rĂ©alitĂ© une foule de problèmes pour lesquels il n’y a pas encore de “bonne solution”. Et cette mĂ©thode peut permettre de mettre en lumière des problèmes non rĂ©solus.

Au travers de deux exemples très concrets, je vais vous montrer comment j’ai utilisé cette technique pour lancer deux side business qui répondent justement à ces deux approches distinctes.