🤠 Pépite #31 : Mon tout premier Side Business “Digital”

👩‍🏫 Ce que vous allez apprendre

• Comment j’ai trouvé ma toute première idée de side business en ligne.
• Toutes les étapes et outils pour sa mise en place.
• Les dessous de ce premier side business : résultats, chiffres, galères…

💡 Résumé de l’idée

Une plate forme de mise en relation dans le domaine des aides financières aux entreprise.

💭 Contexte

Nous sommes en 2016… je sors d’une expérience assez intense : le lancement d’une Startup “Food-Tech” (Homelicious) en collaboration avec un associé, Jonathan.

Je vous en parle car peut être que certains se reconnaîtrons.

C’était la grande époque “The Family”. Je me nourrissais des vidéos de Oussamma Ammar et je “vivais” Startup.

Mon rêve était de faire partie de ces entrepreneurs qui crée une boite à grosse valorisation. Une “vraie” startup.

On fait tout dans les règles de l’art : création un M.V.P (une première version de notre offre), le projet gagne des concours de pitch, on va chercher nos premiers clients, on monte un Business plan et on pense déjà à aller lever des fonds auprès de Business Angels (désolé pour le jargon).

Le rêve de beaucoup d’aspirants entrepreneurs qui désirent lancer leur propre business.

Si je vous en parle c’est aussi par ce que j’y ai laissé des plumes et que j’en suis revenu de ce modèle.

Je bossais 12h à 14h/jour, dimanche compris. Je n’ai pas vu beaucoup mon premier fils et je suis sans doute passé à côté de pas mal de choses à cette époque.

Mais il n’y avait pas d’autre chemin pour entreprendre et “réussir” dans ce monde intrépide.

Aujourd’hui, bien des choses on changé et c’est précisément le combat que je mène pour éduquer sur le Side Business.

Créer une Startup reste bien sûr un modèle qui peut fonctionner et qui peut être très valorisant et gratifiant. Mais ce modèle reste adapté à une très petite tranche de la population.

Pour la plupart des personnes qui souhaitent démarrer un projet et mettre un pied dans l’entreprenariat, ce n’est clairement pas le meilleur moyen.

C’est long, fastidieux, coûteux en temps et en énergie…

Tout le contraire d’un Side Business.

Je vais vous le prouver en vous présentant mon tout premier Side Business.

🚒 Le modèle du Side Business pour entreprendre et rebondir

Comment tout a démarré ?

Environ 12 mois après avoir démarré notre Startup, nous décidons finalement de jeter l’éponge.

Nous devons nous rendre à l’évidence : bien que nous ayons des clients, des commandes et une certaine traction, notre projet n’est pas rentable et le contexte difficile (la plupart des projets similaires tombent comme des mouches).

Nous brainstormons durant une semaine pour trouver de nouvelles idées de business. Au départ, nous repartons intuitiviement sur des idées de Startup… avant de nous rendre à l’évidence :  nous devons allez vite.

Nous avons bien entamé nos économies et nous devons nous refaire une santé financière.

Finalement, nous décidons de ne pas réinventer la roue et lançons une Agence de Marketing Digital.

Tout va très vite

• 2h pour choisir un nom : Studio48
• une semaine pour avoir un logo

Peu de temps après, nous décrochons nos premiers clients pour de la création de site web et du SEO alors que nous n’en avons encore jamais vraiment fait !

🟢 Signal

Alors que nous démarrons l’activité de l’agence de Marketing, nous sommes également alignés : nous voulons monter un business récurrent, résilient et non pas dépendant exclusivement de nouveaux clients. Un Business dont les rentrées seraient décorellées de notre temps.

Même notre agence est en quelque sorte un Side Business car nous ne la voyons pas être notre activité principale sur le long terme, mais plutôt un tremplin vers de nouveaux projets.

A cette époque, nous commençons à nous former très activement : Inbound Marketing, SEO, SEA, Facebook Ads, Email Marketing, création de site web,...

Je passe au moins 3-4h par jour pour monter en compétence et apprendre de nouvelles choses.

Nous commençons à tomber sur des vidéos qui parlent des business en ligne.

C’est là que nous avons le déclic : pourquoi ne pas lancer des Side Business en ligne à côté de l’agence ?

✌️ Opportunité

Comment est né notre premier Side Business en ligne ?

Il est tellement compliqué en Belgique de s’y retrouver en matière d’aides aux entreprises qu’un métier est né : celui de “chasseur de primes”.

Cetta activité consiste à assister les entreprises pour dénicher les aides publiques auxquelles elles ont droit. Ces sociétés se rémunèrent via un pourcentage des montants des subsides qu’ils vont chercher.

Parmi nos premiers prospects pour l’agence, nous discutons avec une société active dans ce secteur pour la réalisation d’un site Internet.

Et nous faisons un double constat :

1. Les chasseurs de subsides ne font pas de Marketing en ligne
2. La plupart des TPE et PME ignorent qu’il y a des aides publiques accessibles pour les aider à se développer : aides à l’embauche, aux investissements, à la création d’un site Internet,...

Il y a en quelque sorte une “inefficience” de marché ! Un “gap” à combler pour que la demande puisse rencontrer l’offre.

Cela parait tout bête, mais nous avons répliqué cetta approche de nombreuses fois par la suite pour lancer des Side Business.

Tout de suite, nous y voyons un gros potentiel de croissance et les conseillons : plutôt que de faire un simple site “carte de visite”, nous les incitons à mettre en place de l’acquisition de clients via Google Ads et la création d’une landing page.

Ce client ne montre aucun intérêt pour notre offre ni pour pour la prospection digitale.

Il opte finalement pour un autre prestataire pour la création de leur site internet.

Mais nous n’en restons pas là…

💪 La solution

De retour au bureau, nous décidons avec Jonathan de créer notre premier Side Business : une plateforme de mise en relation entre les chasseurs de subsides et les porteurs de projets, TPE et PME.

Notre premier Side Business voit le jour : Subsideo.be.

🐵 Public cible

Notre cible est toute trouvée et très claire : il s’agit de toutes les entreprises en création ou en croissance qui font des investissements : personnel, numérique, machines, bâtiments, exportations,...

Il existe des centaines d’aides et de subventions différentes et nous ne visons pas de marché ni de cible particulière.

Seules certains catégories d’entreprises comme les ASBL sont exclues.

💰  Monétisation

Les chasseurs de subsides se rémunèrent au résultat, à hauteur de 10 à 15% du montant des subsides qu’ils obtiennent pour leurs clients.

Pour les plus petits dossiers, ils appliquent des frais forfaitaires (de 500 à 1500€ environ).

Dans le cadre de ce premier projet, c’était très facile de trouver notre modèle puisque les chasseurs de subsides ont déjà l’habitude de rétribuer des rapporteurs d’affaires à hauteur de 10% de leur propre commission.

Prenons un exemple concret :
Imaginons que la société X travaille sur l’extension d’un bâtiment de production et l’engagement de deux nouvelles personnes pour suivre sa croissance.

Montant de l’investissement : 1.000.000€.

Partons du postulat qu’ils peuvent obtenir des aides à hauteur de 10% de ce montant, soit 100.000€. Le chasseur de subsides sera rémunéré 12,5% (soit 12.500€) et nous prendrons 10% (1.250€) pour la mise en relation avec ce client.

NB : ces chiffres sont tout à fait réalistes.

Pour ce projet, nous allons utiliser le modèle du “Pay Per Lead” dont j’ai déjà parlé à plusieurs reprises dans la Newsletter.

Sauf qu’ici, il s’agit d’une rémunération uniquement à la performance et non pas “au lead”.

Je ne vais pas rentrer dans trop de complexité car pour ce projet, le modèle de rémunération s’est avéré un problème compte tenu de la spécificité du secteur.

Il faut savoir que les chasseurs de subsides se rémunèrent uniquement à l’obtention desdits subsides, soit souvent 1,2 ou même 3 ans après avoir introduit un dossier !

Cela a rapidement impliqué une complexification du modèle de rémunération car nous n’étions de notre côté pas prêts à avancer les coûts d’acquisition.

⛏️ Mise en œuvre MVP et stack technique

Nous avons abordé ce premier projet dans le pur esprit esprit “Side Business”.

A savoir que très vite, nous avons fait une première version et surtout mis le projet en ligne alors meme qu’il était loin d'être parfait.

En l’espace de 3 semaines, nous avions nos premiers prospects et résultats très concrets que nous envoyions à notre chasseur de subsides.